Renié est-il une "taupe" ? (lire la suite)


De la confusion des genres

 

Mais que vient donc l’Ordre se compromettre en cette affaire ?

Pourquoi pointe-t-il sa truffe dans l’auge des centrales ?

 

L’évolution de la profession vers le LMD (licence/maîtrise/doctorat) est un dossier de pure facture syndicale, en aucun cas ordinal.

 

L’Ordre nous dira, pour sa défense, qu’il a pour mission d’assurer la « promotion » de la profession. Certes les limites du concept sont quelque peu vaporeuses, surtout lorsque que l’on a pris la regrettable habitude d’incessamment les fouler au pied.

 

Cela ira-t-il jusqu’à réclamer la réévaluation de nos honoraires, ou d’appeler aux manifestations de rue ?

 

Pour autant, nous faisons la fine-bouche. Ne soyons pas plus étymologistes que nécessaire. Après tout, que cela soit par l’un ou par l’autre dans cet aimable foutoire, tant que les dossiers avancent…

 

Mais ce qui inquiète en cette affaire, c’est que cela, en le stigmatisant, corrobore ce que de longue date nous présentions de la faiblesse endémique de nos syndicats. Au point tel qu’une supra-structure, hautement dévoyée de sa mission première, se doit d’assurer en leur lieu et place les charges et mandatures…

 

Et confier à un « Ordre » la défense d’une profession, son évolution, sa nécessaire jacquerie face à l’Etat, ça n’est pas exactement l’idée que l’on se fait du syndicalisme libre et triomphant, ni de sa fondamentale émancipation du giron gouvernemental.

 

De l’erreur de stratégie

 

L’Ordre propose la création d’un ersatz de kinésithérapeute, « l’assistant-kiné », sorte de Frankenstein abêti - le marchothérapeute pour vieilles ou le masseur de poilus, si l’on préfère - directement sorti des laboratoires de la rue Réaumur et dévolue aux tâches ingrates de nos cabinets.

 

Nous avons bien sûr conscience, du haut de leurs gros sabots ordinaux, qu’il s’agit-là d’une « carotte » pour faire avancer le mulet ministériel, un « fifty-fifty » subtil comme une enclume. Mais cette carotte est bourrée à la nitroglycérine et risque bien de nous exploser au naseau…

 

On ne peut - il s’agit-là d’une profonde erreur de tactique qui se retournera invariablement contre nous - négocier en un même « panier » notre évolution universitaire vers les Masters (donc vers une para-médecine coûteuse) et la création d’une formation subalterne « d’assistants-kinés » (donc vers une para-médecine bon-marché).

 

Les raisons en sont évidentes :

 

La première - sociétale - c’est que l’Etat, toujours avide d’économie en matière de dépenses médicales, se précipitera tel Joe-le-poulpe sur une kinésithérapie « à moindre coût », privilégiant ainsi la thèse « sous-qualifiante » plutôt que « sur-qualifiante » du dossier ordinal.

Signe avant-coureur, quelques taquins observateurs ont noté avec amusement que Mme Rose, par ailleurs littéralement assommé à la lecture de la pénitence épistolaire ordinale, n’aura dressé ses oreilles de fin-limier qu’à un seul et court instant, celui de l’annonce de la création d’un emploi sous-qualifié - et donc sous-rémunéré - « d’assistant-kiné ».

 

La seconde raison - pragmatique - c’est que rien ne presse, vraiment.

Avant que les « super-kinés » ne sortent par cohortes rutilantes et vrombissantes des Masters ou des Doctorats, il s’écoulera de nombreuses années, voir quelques décennies. Il sera toujours temps alors - sur le terrain - d’évaluer les besoins réels de la profession et de revenir à l’idée d’une kinésithérapie « déléguée ».

 

Pour le moment - le moment où l’on écrit ces quelques lignes - la profession est confrontée aux « référentiels » à venir et à la première « croissance négative » de son Histoire. Cà c’est du concret…

 

Ne donnons donc pas le bâton pour nous faire battre. Nous sommes déjà pleins de bosses et de bleus à l’âme.…

             Du fourre-tout à la sauce "Masterisée"

A la lecture du pavé ordinal, c’est surprenant comme il apparaît qu’avec à peine une p’tiote année ou deux de formations supplémentaires (Master 1 ou Master 2) nous seront capables de bricoler un nombre incalculable de bidules de nos petites mains habiles et expertes ! Prévention tout azimut, recherche fondamentale, épidémiologies, expertises médicales, substrat de médecin généraliste. Telle la grenouille, j’en reste côa…

 

Pour autant, ce qui se conçoit bien s’exprime clairement. Et, le moins que l’on puisse dire, vu le cabas brinquebalant, c’est que la confusion semble totale. Les « Masters » - ou ce que l’on pourrait bien en faire - restent très flous dans l’esprit embués de nos émissaires…

 

C’est la grande braderie des médailles en boite de camembert, une addition de titres ronflants, de qualifications-qualifiantes, pour jeter des confettis plein la figure et faire l’article devant Mme Rose.

 

C’est le moto-crotte devenue scatologiste…


L'Ordre aime les barbarismes 

 

Kinési-cinétique, kinési-dynamie, attitude réflexive, méta compétence d’expertise, collegium fédératifs, didactiser les savoirs en kinésithérapie, formations de type applicatif, se former à la problématisation, patientusager, masseurskinésithérapeutes, universitarisation de la formation de kinésithérapie…

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Ordre ose la dialectique !


L'Ordre aime les redondances 

 

Epistémologique par-ci, épistémologique par-là, pas un chapitre n’y échappe…
Ca fait tout de même très trouble obsessionnel compulsif.

 

L’Ordre n’a pas peur des concepts novateurs

 

« Il (le kinésithérapeute) va acquérir une maturité professionnelle nécessaire pour appréhender la complexité de l’humain en tant qu’être bio-psycho-social ». ???

 

« L’accès en première intention aux soins de kinésithérapie (physiothérapie) a été (dans certains pays) mis en place primaire, secondaire et tertiaire ». ???

 

« La création d’un métier d’assistant a été effectuée dans les pays les plus avancés, dans le même temps que le passage des kinésithérapeutes (physiothérapeutes) au « garde » de master. Ce métier prescrit par les kinésithérapeutes permet de démultiplier l’offre de soins et de répondre à l’augmentation de la demande »…


L'Ordre ne craint pas les contradictions

 

« L’université doit donc refuser toute discrimination entre des actes professionnels jugés nobles, qui seraient de son ressort, et d’autres jugés sans noblesse qu’elle donnerait aux IFMK ».

 

Et plus loin :

 

« La formation de personnes à qualification diverses chargées d’assister les masseurskinésithérapeutes dans leurs tâches quotidiennes est indispensable. Des formations courtes, de type BTS ou DUT permettraient de répondre à ce besoin ».

 

Plus loin encore :

 

« Il serait intéressant pour garantir la sécurité des actes et pour répondre aux besoins de créer une profession d’assistant en kinésithérapie. L’assistant en kinésithérapie pourrait réaliser des tâches définies sur la prescription des kinésithérapeutes. Cette délégation permettra de recentrer le kinésithérapeute, sur les activités à forte valeur ajoutée et sur les activités médicales transférées ».

                   L'Ordre n'aime pas les sportifs

 

« 3.5. Des étudiants de forte culture scientifique.

Le recrutement des étudiants révèle que, hormis les étudiants recrutés par désignation au titre de « sportif de haut niveau » (…), près de 98% sont lauréat d’un baccalauréat S ».


L'Ordre se moque bien de l'orthographe

 

Votre serviteur, qui est loin pourtant d’être un cador en ce domaine, s’est arrêté de compter à la cinquantième faute rencontrée. Ca la fout tout de même un peu mal sur un bureau de Ministère…

L'Ordre se lance deans le remaniment ministériel
 

« L’universitarisation de la formation de kinésithérapie dans l’université pourrait être facilitée par un contexte de réorganisation du système universitaire français ».

 

Allons bon ! Sûr que les p’tits kinés, histoire de gagner leurs galons universitaires, vont foutre sur le flanc la Sorbonne, trois fois centenaire…   

              L'Ordre ne regarde pas la télé-réalité
 

« L’objectif général des licences (ou Bachelor au niveau international) est de former des
professionnels de niveau technicien supérieur capables d'exécuter des techniques complexes".


Jusqu’à preuve du contraire, selon Saint-TF1, le Bachelor est plutôt une sorte de roubignole à pattes qui saute sur toutes femelles qui bouge oreille. Question licence, peut-être est-il capable de techniques complexes ?… 


 Lorsque l'Ordre jette un pavé dans la mare des écoles

Il est clair que le lobby ancestral et hautement mercantile de l’enseignement privé était le plus gros verrou de l’évolution de notre profession vers l’université. Se le prendre « de face » n’était pas chose simple. Sans doute, Renié, y jouais-tu de ton siège éminemment éjectable. L’Ordre, sur ce coup, s’en sort plutôt bien et de manière très philistine…

Il fallait l’oser ton petit coup de pied de mule, Renié !
En tous les cas, aux directeurs d’écoles et à leurs sbires enseignants, sangsues greffés sur le système, d’aller se faire cuire un

LooL
chez les Papous, tu ne leur as pas envoyé dire !…

 

« L’universitarisation internationale des formations en kinésithérapie dans les cursus universitaires a été fait de façon progressive autorisant les formateurs en activité à acquérir les diplômes requis pour intégrer les corps d’enseignant des universités ».

 

« Un des problèmes (j’adore le doux euphémisme !) a résoudre lors du passage d’une formation professionnelle à une formation universitaire est la constitution du corps d’enseignant chercheur. L’intégration du personnel enseignant titulaire permanent a été permise par la création transitoire d’un « corps en voie d’extinction ».

 

« L’universitarisation de la formation au sein d’un dispositif universitaire, lui-même aujourd’hui en pleine restructuration et regroupement, permettrait de donner plus de lisibilité nationale et internationale à la formation initiale des kinésithérapeutes ».

 

A bon entendeur...


Quelques vérités bien sonnées


« Près de la moitié des nouveaux kinésithérapeutes autorisés à exercer en France chaque année depuis 10 ans sont issus des universités européennes ».

 

« Le recrutement par une première année universitaire évite un bachotage contre-productif. La

première année de formation universitaire d’orientation, sélection et formation (méthodologique et conceptuelle) est très productive. Elle lève en partie les freins financiers à l’accès à la formation ».

 

« L’accès en première intention aux soins de kinésithérapie (physiothérapie) a été mis en place dans la majorité des pays pour permettre une prise en charge précoce intégrant la prévention primaire, secondaire et tertiaire ».

 

« La mise en place d’un accès direct (sans prescription médicale d’indication) des kinésithérapeutes (physiothérapeutes) se généralise dans l’ensemble des pays développés. Cet accès direct permet d’accélérer la prise en charge et de réduire les coûts de santé ».

 

Mon ami Pierrot, prête-moi ta plume…

 

Notre éminent confrère de la HAS (Haute Autorité de la Santé), Pierre Tru-tru, est (à notre grand étonnement ?) le grand absent signataire de la saga ordinale. Pour autant, personne ne saurait contester que l’ombre du grand-homme pèse comme enclume, tant dans l’idéologie que dans l’épistolaire, sur l'ouvrage. L’Ordre et la HAS, il va sans dire, sont copines comme cochonne. C’est blanc-benêt et benêt-blanc…

 

Nous ne pouvons donc résister à l’envie de vous faire partager  « in integrum », même si cela peut sembler un poil fastidieux, un des ces rares moment d’envolées lyriques, d’emphase onirique, de poésie scientiste, dont seul notre ami Pierrot (par E.Pastor interposé) à le secret :

 

« L’adossement à la recherche n’a de sens et d’intérêt que s’il colore toute la formation.

Il est attendu que dans tous les enseignements de savoirs et de techniques cet adossement permette aux professionnels en formation de comprendre et de s’approprier la complexité et le caractère dynamique des savoirs en jeu, leur dimension problématique, la nécessité de dépasser les évidences, les opinions pour pouvoir s’appuyer sur des critères rigoureux pour penser et agir dans les situations de soins. La formation à la recherche en Master 2 constitue un des supports du développement de méta-compétences à la relation de soins. Il ne s'agit pas prioritairement d'apprendre à instrumenter son action, mais bien davantage d'apprendre à faire avec l'incertitude. Cette approche réflexive et critique est indispensable pour réaliser des actes de masso-kinésithérapie de qualité. La variété des situations de soins à affronter et des personnes à soigner rend caduques les formations de type applicatif ou normatif qui ne développe pas cette réflexivité. En se formant à la problématisation le professionnel s’initie à la dialectique et à l’approche complexe des situations. Dialectiser met l'accent sur l'impossibilité d'apporter une réponse unique au problème. La tendance à être dans la résolution pour l'autre, les a priori du professionnel sont troublés, bousculés, ouvrant alors un espace aux différences. En clarifiant les notions d’usage, en questionnant les affirmations, les lois, les vérités scientifiques, le professionnel est confronté à ses propres préjugés. L’entraînement à cette capacité développe une conception du soin MK, de l’éducation en santé, de l’évaluation, dans laquelle la contradiction est inclusive de la relation qu’il construit avec l’usager. Le MK s’ouvre aux comportements et arguments contradictoires du patientusager ».

 

Ouf ! Ca en jette, non ?

Moi je dis, Pierrot, VRP, il vendrait des centrales atomiques à des ménagères…
 

Idées-force du pensum ordinal

Indiscutablement, nous devons reconnaître des principes fondateurs, porteurs d’avenir, dans l'entreprise ordinale :

  • Faciliter la structuration universitaire de formation en Master et Doctorat.

 

  • Repositionner le masseur kinésithérapeute comme praticien ingénieur de santé en sortant du Livre III des auxiliaires médicaux.

 

  • Augmenter les possibilités de prescription par les kinésithérapeutes.

 

  • Généraliser l’accès à la masso-kinésithérapie en première intention.

 

  • Créer un Institut Fédératif de Recherche (IFR) universitaire national chargé de mettre en oeuvre une politique de recherche et de validation des actes de masso-kinésithérapie.

 

A tout cela, nous applaudissons à demain !


Les errements du dossier

 

ConcombreProto01
 

Trop verbeux.

Cent-dix-huit pages - bon sang ! - excusez du peu ! Roselyne, elle a deux minutes trente par siècle à consacrer aux problématiques de la kinésithérapie ! Tu penses qu’elle va en faire quoi de ton bottin des Postes, Renié ?…

 

Qui trop étreint mal embrasse. A vouloir trop démontrer, tu outre-dépasses la démonstration.

 

Allez, Pollux va te donner un exemple de synthèse. Pas plus de deux page, promis ! 


Du ras-le-bol d'être pris pour des larbins payés au prix de conchitas 

 

La kinésithérapie est riche de formations pratiques diverses et reconnues, d’une haute technicité (ostéopathie, Mezierisme, fasciathérapie, massage au Reblochon chaud, etc.) en évolution constante depuis des décennies.

 

En parallèle, nous souffrons d’une incurie totale dans d’autres domaines des sciences humaines, auxquels, pourtant, notre activité se confronte quotidiennement (psychologie, gestion, informatique, langues étrangères - anglais pour les parutions scientifiques, etc.).

 

Nos trois années de formation actuelles en écoles privées (pourquoi avons-nous d’ailleurs, contrairement aux autres métiers du corpus médical, à être discriminés par l’argent davantage que part le mérite ?) ne nous autorisent pas à « ingérer » l’ensemble de ces techniques et technologies, pourtant salutaires au mieux-être de nos patients.

 

Peu à peu les compétences du kinésithérapeute français s'étiolent et « décrochent » de leur équivalent professionnel au niveau international. 

 

Aujourd’hui, le kinésithérapeute, de part ses aptitudes, a investi tous les secteurs d’âge et d’activités humaines. Si ce n’est le désir chronique de l’UNCAM à vouloir incessamment nous contenir dans une enveloppe budgétaire dérisoire et nous mettre sous le boisseau, nous serions, à l’évidence, une profession de santé florissante et de première importance, car tel est le désir de la société française, qui nous cautionne et nous plébiscite incessamment.

 

L’Etat est donc directement responsable de notre indigence socioprofessionnelle, de notre non-évolution, et est en cela en totale inadéquation avec l’espérance de vie et du mieux-être d’une population qui l’a pourtant porté au Pouvoir…

 

Pour accéder à nos pleins-moyens, ceux dont nous nous sentons capables, il convient de nous sortir du carcan des écoles privées vers une évolution plus significative, celle des maîtrises et des doctorats universitaires. C’est à ce prix que nous exprimerons toutes nos capacités, sourdant actuellement sous la braise.

 

Il est démontré, dans tous les pays d’évolution sociétale supérieure à la nôtre (et ils commencent à être pelleté !) que l’accès à un niveau supérieur et universitaire pour le kinésithérapeute, ainsi que sa capacité à être consulté en primo-intention (hors du joug du médecin-traitant), voir même à prescrire, est source considérable d’économie pour les assurances maladie.

 

Les peurs « budgétaires » de l’UNCAM sont donc infondées et en décalage totale avec les réalités du terrain, pourtant maintes fois démontrés dans les pays voisins.

 

Seuls un « habitus » socioculturel, une frilosité médicale toute cocardière, le désir du généraliste à vouloir conserver sa « superbe » et sa « suprématie » sur le kinésithérapeute, interdisent le bon-sens médical et le mieux-vivre à notre population souffrante.

 

Pou autant l’Etat, confronté à de telles évidences, doit apprendre à « oser ». Ce en quoi il raccrochera enfin les wagons de sa para-médecine au train évolutif du concert des autres Nations.

 

Egalement, afin d’assurer la pérennité d’un service de qualité, il faut que l’on cesse d’imaginer faire sa « pelote » financière, d’amortir les déficits de la « branche maladie », sur le dos de la kinésithérapie, car elle est faible et peu revendicative. Il faut réévaluer l’acte du kinésithérapeute. L’honneur d’un pays c’est de savoir défendre ses valeurs, et non pas de gérer en fonction des opportunités et des facilités.


 Protocole d’évolution vers la gratuité des études universitaires et l’accès à une meilleure qualification

 

  • Nous proposons, en tronc commun, une Licence (trois ans) à l’équivalent exact de la formation actuelle des écoles privées (qui se doivent de disparaître). Ni plus ni moins, sauf que ce sera gratuit et que la sélection ne se fera plus par l'argent, mais au mérite.

 

  • Une Maîtrise (un an) où l’étudiant divergera du tronc commun et se spécialisera dans un des quatre modules suivants :


Le module « pratique »
pour qui se destine à l’activité sur le terrain (libérale ou salariée). Y seront enseignés les techniques post-graduées tel - n’y revenons pas - la sensibilisation à l’ostéopathie, le Méziérisme, la psychologie, où toutes autres écoles de pensée dûment reconnues par nos pairs, mais également le diagnostic différentiel. Ce sera les « super-kinés » qui rabattront, une fois pour toutes, le caquet à nos amis ostéopathes.


Il va sans dire : disparition de la DEP (demande d’entente préalable), droit de prescription, secteur 2 de liberté d’honoraires, première intention thérapeutique (plus de fourches-caudines du médecin-prescripteur).


Le module « pédagogique »
(à l’équivalent de l’école des cadres) pour qui veut faire carrière dans l’enseignement, à la HAS et son petit corpus d’intellectuels de l’EPP (évaluation des pratiques professionnelles) destinés à nous évaluer. Nul membre de la HAS ne saurait échapper à ce module (même pas toi, Pierrot !).


Le module « gestion », sensibilisé aux ressources humaines et économiques, pour qui souhaite investir l’organisation des secteurs professionnels. Nul « chefs de service » kinés ne saurait échapper à ce module.

Le module « scientifique » basé sur les sciences humaines et destiné à fabriquer du petit Géo-Trouvetout de la recherche fondamentale, biomécanique, pathologie, etc.

  • Pour chaque de ces modules, il sera destiné un Doctorat d’hyper-spécialisation (deux ans + thèse).


Et voilà, la farce est faite...
 


 

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